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les joyeuses commères de Windsor

Publié le par Marie Castillo

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 Madame Duflot (Catherine Sauval) et Madame Lepage (Cécile Brune)
photo : Cosimo Mirco Magliocca 


En ce moment à la Comédie française, une pièce de W. Shakespeare mise en scène par Andrès Lima.

Dans la ville de Windsor, Falstaff fait la cour à deux bourgeoises, mesdames Duflot et Lepage. Ces dernières se rendent compte qu’il en veut davantage à leur argent qu’à leur charme. Elles décident de lui jouer de mauvais tours pour lui faire la leçon.

La farce s’ouvre sur une scène de beuverie dans une taverne à Windsor – première scène, un peu confuse et bruyante. Le spectateur doit faire un effort pour comprendre les propos de certains personnages aux accents lourds. L’immersion dans l’univers de la pièce est donc difficile. Mais les choses deviennent plus simples à comprendre avec l’entrée en scène des deux bourgeoises Duflot et Lepage.

Le passage d’une scène à l’autre, d’un lieu à l’autre est dynamique, le décor bascule, les personnages se distribuent dans l’espace. Tout est en mouvement. En ce sens, la mise en scène est orginale est bien menée. On passe un bon moment...

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carnaval : cette semaine, mardi gras

Publié le par Marie Castillo

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Giovanni Domenico, Le menuet
Musée du Louvre



Cette semaine a été marquée par mardis gras. C'est le temps des bugnes, des masques à l'école notamment. On se souvient moins bien des origines de cette fête et du carnaval? j'ai creusé ce point dans un article précédent mettant en avant l'inversion des valeurs et les saturnales romaines. Le carnaval, c'est aussi la chute des bois du cerf ou la période précedant le carême, sans aliments carnés. Ces dimensions sont expliquées dans une emission de Canal Académie que je vous recommande. link



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Don Carlo à l'Opéra Bastille

Publié le par Marie Castillo

Don Carlo est un opéra de Verdi en 5 actes (1867) d'après un livret de Schiller. Voici la distribution suivie du résumé des différents actes.

Direction musicale Carlo Rizzi
Mise en scène Graham Vick
Décors et costumes Tobias Hoheisel
Lumières Matthew Richardson
Chef de chœur Patrick Marie Aubert

Filippo II Giacomo Prestia
Don Carlo Stefano Secco
Rodrigo, marchese di Posa Ludovic Tézier
Il Grande Inquisitore Victor Von Halem
Un Frate Balint Szabo
Elisabetta di Valois Sondra Radvanovsky
La Principessa Eboli Luciana D’Intino
Il Conte di Lerma Jason Bridges

Orchestre et choeur de l’Opéra national de Paris



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Une paix fragile a été scellée entre la France et l’Espagne par les fiançailles d’Elisabeth de Valois et de l’infant Don Carlos. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre mais le roi d’Espagne, Philippe II, décide finalement d’épouser lui-même Elisabeth.


Acte I

Le couvent de Yuste - Sur la tombe de Charles Quint, Carlos cherche le réconfort dans la prière, mais la pensée d’Elisabeth le poursuit. Son ami d’enfance, Rodrigue, marquis de Posa, le supplie de secourir le peuple flamand opprimé par le joug espagnol. Carlos lui avoue son amour pour sa belle-mère. Rodrigue le presse de surmonter son tourment en se vouant à la cause de la liberté. Aux portes du couvent - La princesse Eboli divertit les dames de la cour par une chanson. Elisabeth entre, bientôt rejointe par Rodrigue, qui la supplie de recevoir l’Infant. Elisabeth consent et congédie les dames de la cour. Carlos demande à la reine d’intercéder auprès du roi pour qu’il soit envoyé en Flandres. Mais il se laisse emporter par sa passion. Elisabeth ne veut lui accorder que la tendresse d’une mère. Carlos s’enfuit. Le roi entre et s’irrite de trouver la reine seule. Il la réprimande en ordonnant le retour en France de sa dame d’atour. Au moment où la cour se retire, il demande à parler en privé au marquis de Posa. Rodrigue en profite pour plaider la cause du peuple flamand. Voyant dans cet idéaliste sans peur un homme en qui il peut avoir confiance, Philippe II lui confie ses doutes concernant son fils et sa femme. Involontairement, Rodrigue est devenu le confident du roi.


Acte II

Les jardins de la reine - Carlos a reçu un billet, qu’il croit être de la reine, lui donnant un rendez-vous nocturne. Une femme voilée s’approche dans l’obscurité. Il lui déclare son amour, mais c’est Eboli, secrètement amoureuse de l’Infant, qui est l’auteur du billet. Carlos réalise trop tard sa méprise : la princesse a deviné son secret et, en dépit des efforts de Rodrigue pour lui imposer le silence, elle trahit la furie d’une femme méprisée. Rodrigue demande à Carlos de lui remettre tous les documents compromettants qu’il possède. Carlos hésite - Posa n’est-il pas le favori du roi ? - mais finit par confier les papiers à son ami. L’autodafé - Le peuple se rassemble pour assister au bûcher des hérétiques. Philippe II jure de servir Dieu avec le feu et l’épée. Carlos émerge de la foule, à la tête d’un groupe de députés flamands venus plaider la cause de leur pays. Il sollicite la charge de gouverneur des Flandres. Devant le refus de son père, il tire son épée. Le roi ordonne qu’il soit arrêté. Seul Rodrigue ose désarmer son ami.



Acte III

Le cabinet du roi - Philippe II se lamente sur sa vie sans amour. Il demande au Grand Inquisiteur s’il sera pardonné s’il condamne son propre fils à mort. Après l’avoir rassuré sur la nécessité de ce sacrifice, le Grand Inquisiteur exige qu’il lui livre Posa, son nouvel ami aux idées subversives. Philippe II voudrait refuser, mais il est lui-même menacé par l’Inquisition et il doit s’incliner devant le prêtre. Elisabeth entre, alarmée par le vol de son coffret à bijoux. Il est entre les mains du roi et, à l’intérieur, se trouve un portrait de Carlos. Le roi l’accuse d’adultère. Elle s’évanouit. Philippe II appelle Eboli et Posa à l’aide. Posa comprend qu’il doit agir rapidement et se sacrifier. En proie au remords, Eboli confesse à Elisabeth que c’est elle qui l’a dénoncée au roi par jalousie. Elle lui avoue aussi avoir été la maîtresse de son époux. Elisabeth lui donne à choisir entre l’exil et le voile. Restée seule, Eboli maudit sa « fatale beauté », mais elle veut tenter de sauver Carlos. La prison - Des papiers compromettants ont été retrouvés chez Rodrigue. Il demande à Carlos de poursuivre seul le combat pour les Flandres, car lui-même sait qu’à cette heure, sa tête est mise à prix. Un coup de feu est tiré. Avant de mourir, Posa avertit son ami qu’Elisabeth l’attendra au couvent de Yuste. Le roi entre et rend son épée à Carlos, mais une foule menée par Eboli, a envahi la prison pour demander la libération de l’Infant. Seule l’arrivée du Grand Inquisiteur rétablit le calme. Sur son ordre, tout le monde s’agenouille devant le roi.


Acte IV

Le couvent de Yuste - Elisabeth médite sur les vanités du monde. Carlos la rejoint. Il a maintenant renoncé à ses rêves et veut honorer la mémoire de Rodrigue en sauvant les Flandres. Ils se disent adieu, espérant se retrouver dans un monde meilleur. Philippe II surprend leur dernières paroles et veut livrer son fils à l’Inquisition, mais celui-ci se réfugie dans la tombe de son grand-père.


Source : Site internet de l'Opéra de Paris, août 2009


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analogie papillon

Publié le par Marie Castillo

analogie-papillon-copie-2.jpegJe crée encore une nouvelle rubrique consacrée aux analogies après les proverbes français et espagnols et la chronique de l'An 1000 pour fêter 1000 ans d'histoire. L'essentiel est de laisser vagabonder l'imagination pour créer des associations visuelles qui feront sens. Evidemment, il ne sera pas toujours évident de recoller les morceaux en dépit de l'universalité de certains thèmes car mon approche demeure très personnelle.

Ici Lalique et Givenchy, pour évoquer un parfum féminin, associer le verre et le rouge, dans un esprit créatif avec un penchant prononcé pour la mode.



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surprenante nature

Publié le par Marie Castillo

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Reuters, Joe Petersburger, National Geographic

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la fabrique des images : chanaka

Publié le par Marie Castillo

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Dessin avec formes en quinconce, art textile, provient de Jesus Maria (Mexique), collection Sotero Partida, Ethnologisches Museum, photo Claudia Obrocki/BPK Berlin, Dist RMN.

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la fabrique des images : diablada

Publié le par Marie Castillo

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                      grand masque de diablada représentant un monstre cornu, la tête surmontée d'un dragon. Plâtre doré,  peint , polychrome, carton et fragments de tôle fine, Bolivie : Musée du Quai Branly, photo Thierry Ollivier, Michel Urtado.

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ancre et bulles

Publié le par Marie Castillo

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la melancolie des dragons

Publié le par Marie Castillo

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La mélancolie des Dragons est une pièce de Philippe Quesne en représentation au théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées.

Un groupe d’hommes chevelus, peut-être hard-rockers sont coincés sur la route enneigée. Leur voiture traîne en remorque une cabine insolite. Une femme Isabelle passe devant la voiture, s’arrête et propose son aide.

Les hommes chevelus lui font découvrir l’univers de la cabine, lieu de représentation d’un spectacle qu’ils sont en train de monter sur la mélancolie des dragons.

L’histoire est un prétexte pour délibérer sur la liberté de la création artistique à partir de choses simples, les éléments naturels, qui participent du spectacle.

Autour d’Isabelle, les hommes chevelus sont prévenants et attentionnés, désireux de lui faire connaître leur univers de chevaliers des temps modernes, fans de hard-rock, faussement durs, véritablement naïfs.

Le spectacle joue sur l’horizon d’attente du spectacteur pour le surprendre voire l’agacer ou encore l’enchanter de la vie aussi légère que ces bulles d’eau qui envahissent la scène, ou brouiller ses repères par un voile de fumée

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le Saint-Sépulcre en 1010

Publié le par Marie Castillo


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"Tout au long du premier millénaire, malgré l'insécurité des routes et des voies maritimes, les chrétiens d'Occident viennent en foule vénérer le Tombeau du Christ. Le passage de Jérusalem sous souveraineté musulmane, au VIIème siècle, n'affecte pas cette pratique. Mais lorsque, en 1010, le calife Hakim entreprend de détruire le Saint-Sépulcre et empêche les pèlerinages, le modus vivendi est rompu. Dès lors, l'idéal de la chevalerie trouve dans la croisade son point d'application le plus élevé : le sacrifice pour une donnée de la foi, en l'occurrence la fidélité au Tombeau sacré.

 

                L'Ordre des Chevaliers du Saint-Sépulcre, dont la fondation a longtemps été attribuée traditionnellement à Godefroy de Bouillon, après la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, tire plus probablement ses racines du corps de chevaliers recrutés localement au XIIème siècle pour la défense du royaume latin de Jérusalem et dont les adoubements paraissent avoir été célébrés dans l'église du Saint-Sépulcre. Il puise aussi ses valeurs fondamentales dans le souvenir des chevaliers croisés ou locaux affiliés à cette même époque à la confraternité laïque constituée auprès des chanoines réguliers du Saint-Sépulcre."





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