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carte du monde

Publié le par Marie Castillo

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Carte générale de la terre ou Mappemonde avec les quatre principaux systèmes

Jean-Baptiste-Louis Clouet, 1785

Institut cartographique de Catalogne

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cool-heure de nuit

Publié le par Marie Castillo

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célébrer l'An 1000

Publié le par Marie Castillo

La commémoration de l'An Mille est paradoxale. D'abord parce que cette date fait écho, dans la mémoire collective, aux prétendues "terreurs de l'An Mil". Or, les historiens ont aujourd'hui prouvé que ces terreurs sont une invention des romantiques. La commémoration de l'An Mille serait donc celle d'une erreur et d'un événement inexistant.

Ce n'est pas tout. En 1000, le calendrier qui définit les années en Chrétienté est récent. Mis au point vers 530 par le moine Denis le Petit (qui se trompa en calculant la date de la naissance du Christ, qu'il fixa au 25 décembre de l'An I), il ne fut adopté par l'Église romaine que très lentement, à la fin du VIIIe siècle en Gaule et par la papauté seulement au Xe siècle. En l'an 1000, seule une minorité de clercs avait connaissance et conscience de cette date. Les rares passages de l'Histoire de France du principal témoin, le moine clunisien Raoul le Glabre, qui relatent l'atmosphère de l'époque, ont été déformés par les romantiques pour y trouver les prétendues terreurs de l'An Mille, des terreurs, en fait, plus nettes en 1030-1033, millénaire de la mort du Christ et années marquées par le mal des ardents et une grande famine. Ce qui est le plus avéré, selon ce chroniqueur, c'est au contraire l'essor économique et spirituel de la Chrétienté (construction d'un "blanc manteau d'églises"), signe de confiance et de dynamisme.

On doit par ailleurs reconnaître que pour l'histoire, plutôt qu'une date, " l'An Mil" désigne une période autour de l'an 1000. Georges Duby, dans son bel essai 1 a placé sous cette date symbolique les années 980 à 1040 environ. Il a montré que d'après les sources, y compris archéologiques, c'est une époque où se mêlent épreuves et inquiétudes - notamment la peur de l'imminence du jugement dernier, toujours présente, quelle que soit la date, dans le christianisme antique et médiéval -, mais aussi élans, essors, espoirs très fervents et très décidés.

 

La commémoration de l'An Mille, cas limite de l'hystérie commémorative actuelle, peut être l'occasion de combattre le fétichisme de la date par la considération des périodes, découpages respectueux de la durée, opérés par les historiens dans l'évolution historique. La mémoire, corrigée par l'étude historique de façon aussi objective que possible, est en effet une nécessité et un devoir individuel et collectif mais ne doit pas accabler ni figer dans le retour au passé le sentiment du présent et de l'avenir.

La commémoration de l'An Mille aujourd'hui est aussi une des composantes de l'effervescence suscitée par l'approche de l'An 2000. S'il est légitime de profiter de cette date remarquable pour faire le point sur l'évolution historique et - en faisant la part grande au hasard, au non déterminisme hishistorique et à l'impuissance des hommes à prévoir l'avenir - envisager les perspectives du XXIe siècle, il ne faut pas céder aux manipulations et aux élucubrations apocalyptiques de certains médias en mal de sensationnel et de certaines sectes, un des principaux maux et périls de notre temps. Cette considération de l'An 2000 doit, en même temps que renoncer à la fausse vision des prétendues "terreurs de l'An Mil", tenir compte de tout ce que les calendriers - comme l'a bien dit Stephen Jay Gould - ont d'artificiel. La notion de siècle a été inventée à la fin du XVIe et ne s'est répandue qu'au XIXe ; le fascinant "zéro" n'a été introduit en Occident qu'au XIIIe et le terme millénarisme - provenant de la notion apocalyptique de Millenium désignant une très longue période de temps et non une période arithmétique de 1000 ans - n'est apparu qu'en 1840.

La commémoration de l'An Mille devrait donc être d'abord l'occasion d'une réflexion sur les aléas du calendrier, et la référence à la période de l'An Mille, dans la perspective du XXIe siècle, devrait surtout susciter l'espoir que le siècle à venir soit, comme l'a été le XIe, selon la formule de Georges Duby, "un nouveau printemps du monde".

Jacques Le Goff
directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales

 

 

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focus sur la peinture espagnole

Publié le par Marie Castillo

La collection Perez Simon est présentée actuellement au Musée Jacquemart André, hôtel particulier légué à l'Institut de France. des 50 oeuvres présentées, je retiens les suivantes :

 

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Hermen ANGLADA-CAMARASA
Feria de Valence
Vers 1907, huile sur toile, 71,1 x 108,6
Collection Pérez Simón, Mexico
© Fundación JAPS
© Studio Sébert photographes
© ADAGP, Paris 2010

 

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Salvador Dalí
L’Ascension du Christ
1958, huile sur toile, 115 x 123
Collection Pérez Simón, Mexico
© Fundación JAPS
© Studio Sébert photographes
© Salvador Dalí, Gala-Salvador Dalí Fondation / ADAGP, Paris, 2010

 

 

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Julio Romero de Torres (1874-1930)

Portrait de femme

© Fundación JAPS © Studio Sébert photographes

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huit fois debout de Xabi Molia

Publié le par Marie Castillo

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Pour Lisa et Mathieu, tous deux en recherche d'emploi, les heures passent sans être décisives. Evidemment, pour un chômeur de longue durée, la porte est étroite et les risques de chute et de marginalisation se font plus nombreux et pourtant Lisa et Mathieu tiennent bon, se perdent et se retrouvent pour se reconnaitre dans une affinité délicate et tendre. Loin du coaching familial qui prône une persévérance sans faille - sept fois à terre, huit fois debout, sans tomber dans la fuite en avant, Lise et Mathieu réalisent qu'ils ne peuvent pas tout concéder à la réussite sociale : "atteindre le but, c'est louper tout le reste."

 

Le travail a évidemment une très grande importance sociale, nous le présupposons bien volontiers. Avec les exigences accrues en matière de productivité, nous sommes amenés à produire plus et mieux et donc à consommer plus. Le souci d'efficacité et de performance déborde de la sphère publique et du secteur privé pour inonder progressivement la vie personnelle. Nous nous rendrons bientôt compte que ces modalités de l'action se subtituent inéluctablement à nos objectifs sociaux, à nos buts en tant qu'animal social, bon vivant, bien vivant au sein de la communauté. Il n'y a pas de contradiction entre se regarder le nombril et subir la loi du système : agir, performer, retroagir. Il reste pourtant des espaces de rencontres inattendus, là où tout en principe devrait se déliter, au coeur de la forêt communale, sanctuarisée ouverte à ceux qui n'ont plus de domicile, accueillante, mais provisoire pour que l'histoire puisse continuer de se dérouler.

 

Pas de happy end à la Pretty Woman dans ce drame social. Les aspirants à une ville nouvelle se retrouvent pour finir sur une place, forts de leurs emplois précaires, mais moins accrochés par leur job que par le désir de se retrouver...

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du côté de Monsouris

Publié le par Marie Castillo

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 demeure agréable du côté du parc Monsouris...

 

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une inspiration Art Déco, peut-être bien... 

 

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4 étages...et vue sur la coulée verte....

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Méroé

Publié le par Marie Castillo

 

Louvre

 

 

Belle exposition au Louvre sur Méroé un empire sur le Nil qui se développe du IVème siècle avant JC au IIIème siècle après JC. Le materiel et en particulier cette statue de roi archer témoignent de la vitalité de cette civllisation qui s'est éteinte avec la diffusion du Christianisme dans la région du Nil.

 

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